À lire et relire les aventures de ceux qui y ont accosté aux XVIIIème et XIXème siècles,
ma curiosité grandit, mais pas mon inquiétude.
  J’approche de l’Île de Pâques.

Ce voyage au milieu du Pacifique, c’est la transformation d'un rêve en réalité.
  Mon voyage en solitaire passe forcément par cette île perdue où les vagues qui y meurent n’ont pas rencontré le moindre rocher depuis des milliers de kilomètres.

Mes journées seront-elles assez longues, mes yeux assez grands et mon émotion assez intacte pour ralentir le pas et ramener dans ma mémoire et dans mon appareil assez d’images de cette île que je pensais uniquement accessible aux navigateurs aventuriers?

Vol vers l'Île de Pâques,
24 janvier 2005