Lavoirs à Mahalaxmi
J’ai l’impression de me retrouver dans le train de Peshawar en entrant dans le wagon tant les regards des hommes sont appuyés.
De la gare centrale de Mumbai au quartier de Mahalaxmi, il n'y a que quelques dizaines de minutes
de trajet.
De la sortie de la gare, j’aperçois le pont d’où j’aurai la meilleure vue sur les lavoirs dont m’a parlé le patron de l’hôtel.
Il m'a dit que c'était là qu’il faisait laver le linge de son établissement, comme beaucoup d’autres hôtels de la ville et la plupart des hôpitaux. Des familles aussi donnent leur linge à laver ici.
Une vue plongeante sur une fourmilière, sur des labyrinthes de plans d’eau qui brillent au soleil et sur des étendards que forment des serviettes, des chemises ou des pantalons, sous lesquels disparaissent les taudis de ceux qui viennent des campagnes pour gagner leur vie en faisant des lessives à la ville.
Mumbai, Inde,
21 novembre 2008
Les lessives à la main
se font dans des lavoirs vieux de plus de cent cinquante ans.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Ici, battre le linge sur la pierre, le brosser, le laver, le rincer... c'est un travail réservé aux hommes.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Plus de mille lavoirs
à ciel ouvert à la rage du soleil ou exposés au mauvais temps.
Pendant la mousson, le travail est ralenti. C'est le seul moment où les blanchisseurs peuvent prendre un peu de repos.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
De larges baquets en bois sont utilisés en complément des lavoirs.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Plus de cinq mille blanchisseurs traitent
plus de cent mille pièces
par jour.
Plus de quinze heures de travail par jour.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Par endroit, une agréable odeur de lessive s'échappe des rangées de baquets.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Tout espace est mis à profit ; des séchoirs sont installés sur les toits des habitations précaires.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Je me suis laissé dire que les blanchisseurs ont un secret pour marquer et reconnaître les vêtements.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Pas d'épingles à linge :
les tissus sont pris dans
les torsades des cordages.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Un seul geste pour décrocher le linge.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Comme des toiles d'araignées au-dessus
des lavoirs.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Des imbroglios d'étendoirs.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
L'éverite des toits sert aussi de séchoir.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
Livraison du linge à laver.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
-
Les lessives à la main
se font dans des lavoirs vieux de plus de cent cinquante ans.Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Ici, battre le linge sur la pierre, le brosser, le laver, le rincer... c'est un travail réservé aux hommes.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Plus de mille lavoirs
à ciel ouvert à la rage du soleil ou exposés au mauvais temps.
Pendant la mousson, le travail est ralenti. C'est le seul moment où les blanchisseurs peuvent prendre un peu de repos.Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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De larges baquets en bois sont utilisés en complément des lavoirs.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Plus de cinq mille blanchisseurs traitent
plus de cent mille pièces
par jour.
Plus de quinze heures de travail par jour.Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Par endroit, une agréable odeur de lessive s'échappe des rangées de baquets.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Tout espace est mis à profit ; des séchoirs sont installés sur les toits des habitations précaires.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Je me suis laissé dire que les blanchisseurs ont un secret pour marquer et reconnaître les vêtements.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Pas d'épingles à linge :
les tissus sont pris dans
les torsades des cordages.Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Un seul geste pour décrocher le linge.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Comme des toiles d'araignées au-dessus
des lavoirs.Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Des imbroglios d'étendoirs.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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L'éverite des toits sert aussi de séchoir.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008
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Livraison du linge à laver.
Mahalaxmi-Mumbai, Inde, 2008