Accueil Geneviève Laffitte, un regard parmis d’autres

Mythes et hautes vallées

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De Naran à Chilas, il y a dix heures de route. Passage risqué mais spectaculaire sur le glacier. Tout le monde a sauté de la jeep qui se met en travers et bascule.
  Sur le bas-côté, le glacier plonge vertigineusement.
  Le soleil est au zénith et on est cerné par des 6000 m.
  Des corniches à pic.
  La piste s’efface. Se reprendre à deux fois dans les virages.
  Des troupeaux de chèvres s’enfuient en courant
à notre passage.

Vallée de Kaghan, Pakistan,
août 1992

La borne indique 10500 pieds ; passage du col dans le brouillard total. En bas dans la vallée
il fait clair.
  Contre le froid et la jeep peu étanche, le bonnet, le Kway et les pulls ne suffisent plus, mais la route fascine quand, dans le paysage qui défile, surgissent soudain les récits et les romans que la Khyber Pass a suscités.

Khyber Pass, Pakistan,
août 1992

 

L'impossible contournement du glacier.

Pakistan, août 1992

 

L'endroit incongru où
le moteur de la jeep
rendit l'âme...

Pakistan, août 1992

 

Le passage serait difficile sans une certaine expérience de patinage et quelle que soit la figure, imposée ou libre, le but
est d'atteindre l'autre côté
du glacier.

Pakistan, août 1992

 

De tout temps la glace a été débitée et transportée dans la vallée pour la conservation des produits alimentaires.

Pakistan, août 1992

 

Oasis et vue sur
le Trich Mir dans
la vallée de Chitral.

Pakistan, août 1992

 

Les routes suivent souvent le cours des rivières, mais sont souvent emportées par les courants violents lors de la fonte des neiges.

Région de Chitral, Pakistan, août 1992

 

Seule route possible entre Peshawar et Khyber Pass, voie d'invasions et de commerce depuis l'Antiquité, hier poste avancé de l'armée pakistanaise, aujourd'hui enclave d'insécurité en zone tribale.

Pakistan, août 1992

 

La KKH, 1300 km, accrochée au flanc de la montagne (à peine perceptible à gauche) surplombe de nombreux fleuves dont l'Indus
qui traverse entièrement
le Pakistan.
Elle emprunte en partie
un des tracés de
la Route de la Soie.

Pakistan,
juillet 1994



(KKH: Karakoram Highway)  

Entrée dans le territoire des 8000 m.

Pakistan, juillet 1994

 

Route secondaire pour sortir de l'isolement.

Pakistan, août 1992

 

Dans l'ombre de la crête, deux silhouettes de camions dans un virage de la KKH.
En dessous, les gorges
de l'Indus.
En face, une impressionnante densité de sommets dont certains sont à plus de six mille mètres au-dessus
de l'Indus.

Pakistan, juillet 1994

 

Un monde minéral.
Dans tous leurs états, des roches offrent en un même lieu des montagnes majestueuses et une juxtaposition de sables blancs et noirs le long de la rivière Hunza.
Le Nanga Parbat enneigé, 8125 m.

Pakistan,
juillet 1994

 

De nombreux fleuves traversent la chaîne himalayenne et, suivant la saison et leur débit, modifient le paysage, permettent l'irrigation ou emportent les routes.

Pakistan, juillet 1994

 

Les torrents dus à la fonte des neiges rendent glacial l'air environnant.

Vallée de la Hunza, Pakistan, juillet 1994

 

En dehors de l'hiver où la rivière gelée sert de voie de communication, sur les montagnes les chemins muletiers réapparaissent à l'été telles des cicatrices de la présence des hommes.

Pakistan, août 1992

 

La pose d'une pierre sur
le cairn, c'est la trace
du franchissement du point
le plus haut de l'itinéraire.
Itinéraire d'un vœu,
d'un effort, d'une épreuve
de soi. La trace
d'un dépassement.

Pakistan, août 1992