L’Espagne, c’est la porte à côté, à une heure de chez moi.

Notre père n’a jamais voulu nous y emmener tant que sévissait la dictature de Franco et, devenue adulte, j’ai respecté et partagé cette volonté jusqu’à la fin
des années 70.

Depuis, mes voyages en Espagne n’ont été que des incursions, des allers-retours pour des visites brèves et ciblées.
  Jamais pour m’y perdre ou pour y rencontrer les espagnols.
  Peut-être parce que j’ai grandi et joué avec eux puisque le sud a été en partie le théâtre de l’exode des réfugiés espagnols républicains pendant la guerre civile.

Il faudra bien qu’un jour je prenne le temps d’aller y flâner.

Espagne,
2011