Du tour à la table
Dans certaines villes, il existe des quartiers peuplés d’artistes qui, lorsque l’on prend le temps de s’y arrêter, font découvrir des multitudes d’inventions, de créations et invitent à la rencontre de l’insolite, du curieux, de l’insoupçonnable… Tout ce qui me plaît dans mon plaisir à côtoyer les différences.
Eux, ils sont designers en résidence d’artistes à Montpellier pour quelques semaines.
Elles, elles sont céramistes, artistes et créatrices, chacune avec un style personnel; je les ai rencontrées dans le quartier historique de Montpellier, dans leur atelier de la rue Roucher.
Eux, ils ont imaginé une vaisselle de table sans fond.
Elles, elles ont mis un temps leurs propres créations de côté; ouvertes aux nouveautés et aux défis, avec leur savoir-faire de potières elles ont trouvé des gestes nouveaux pour réaliser les prototypes de cette commande particulière dont l’originalité, appuyée par le professionnalisme d’un chef, n’a pas manqué de surprendre les clients d’un restaurant du quartier.
Montpellier, France,
juin 2014
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
À côté d'assiettes déjà réalisées, les maquettes en pâte à modeler d'une assiette, d'une cassolette et d'un bol, tenues par des élastiques sur des morceaux de carton, donnent une idée de la commande des designers Mr. & Mr.
Atelier
MademoiselleS,
Montpellier,
France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
Il faut frapper fort la boule de terre d'un kilo sur le support afin qu'elle ne bouge pas pendant le tournage.
Entre la girelle, plateau tournant du tour, et le rondeau, plateau sur
lequel la terre
est posée,
une galette de terre de porcelaine humidifiée fait ventouse afin que le rondeau ne bouge pas pendant le travail.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
Former une quille, c'est étirer deux ou trois fois la terre, la malaxer, lui donner une consistance homogène et la centrer en même temps sur le rondeau.
Cette opération qui chauffe les
mains, dessèche
la terre; d'où la nécessité d'avoir constamment les mains mouillées.
Le pouce dressé vers le haut est un geste mnémotechnique de la céramiste qui lui rappelle la direction à donner à la boule de terre.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
À 200 tours par minute, les mains mouillées glissent sur la porcelaine qui, sans cette précaution, serait difficile à contrôler.
Le rondeau, en bois, évite la déformation des pièces au moment de les retirer du tour.
Atelier MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
À l’aide d’une estéquette en bois qu’elle retient comme pour caresser la porcelaine, la céramiste enlève l’excès de barbotine (eau et terre mêlées) dont sont, en permanence, recouvertes ses mains.
Atelier
MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
La porcelaine, molle et plastique, a tendance à s’effondrer. Il faut la pincer et la tirer vers le haut; on peut la "remonter", mais il arrive qu’elle ait repris sa forme première après la cuisson.
On parle alors
de la mémoire
de forme de la terre de porcelaine.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
Bien que les contraintes de la commande soient respectées pour chaque objet, chaque pièce est originale.
Ici, vérification du diamètre de l’ouverture.
Les mesures se font à cru (avant la
cuisson).
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
Avant de passer aux étapes suivantes, il faut rattraper les éventuelles imperfections afin de répondre à l’esthétique de la commande.
"Une main seule n’a pas de repère,
me dit-elle;
les deux mains travaillent ensemble, jointes. Une main guide l’autre.
C'est un geste que l'on acquiert naturellement au cours de l’apprentissage."
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
L’ouverture du fond et le bord droit terminés, enlever l’excédent d’eau avec une éponge aide à mieux voir la pièce.
Atelier MademoiselleS, Montpellier,
France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
À vitesse réduite, le passage d’un fil de nylon (ou d’acier) permet de décoller la pièce de porcelaine du rondeau sur lequel elle va sécher en quelques heures suivant la chaleur de l’atelier.
Atelier
MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype d'assiette.
Comme à chaque nouvelle création, Marion n’est pas sûre que "ça marche" à la cuisson.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Elle m'apprit que lorsque l'on travaille sur une épaisseur conséquente de terre, on enlève des copeaux sans atteindre le cœur de la porcelaine, donc sa mémoire.
"Pour ce prototype, en travaillant une fine épaisseur, on essaie de tirer parti de sa mémoire de forme.
La porcelaine, poursuit-elle,
c’est un dialogue entre elle et nous."
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de cassolette.
La cassolette, élément de la commande des designers, résulte de la déformation en rectangle d’une assiette tournée.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de cassolette.
La découpe au couteau se fait selon un gabarit défini par la maquette.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de cassolette.
La partie horizontale a une courbure différente de celle de l'assiette.
La trace humide laissée autour de l’objet correspond à la surface de la porcelaine retirée.
Atelier
MademoiselleS,
Montpellier,
France, 2014
Réalisation du prototype de cassolette.
Mise en place des supports de fixations pour l’utilisation finale.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de bol.
Les techniques de travail au tour sont les mêmes que celles utilisées pour l’assiette.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de bol.
Ajustage des supports dans l’angle que forme le bol sur le socle.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de bol.
Le lissage de l’intérieur, une dernière touche "à sec" tant que la terre est encore humide.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de bol.
Les supports de fixation sont collés par de la barbotine. Le séchage doit être lent pour éviter la formation de fissures.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Réalisation du prototype de bol.
Ophélie vérifie que le séchage des bols soit opéré avant l’enfournement.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Ces prototypes ne nécessitent qu'une seule cuisson de dix à douze heures et un refroidissement
d'une quinzaine d'heures.
La cuisson opère un blanchiment de la porcelaine et une réduction de
la taille
des pièces.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Le défournement.
Le four, d'une capacité de 130 litres, est équipé d'un programmateur qui permet de respecter les paliers de la courbe de cuisson en atteignant 1280°.
Suivant la taille des pièces, on peut les disposer
sur plusieurs
étages pour
les cuire en même temps.
Pour éviter les chocs thermiques, le four ne doit pas être ouvert tant que la température n'est pas descendue au-dessous de 100°.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Un séchoir près du plafond de l'atelier.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Dans la résidence d’artistes où les designers ont fait appel à un chef pour ouvrir quelques tables d'une cuisine raffinée, les prototypes de porcelaine sont placés sur différents supports, en interposant une mousse alimentaire et en les solidarisant avec
des élastiques
de couleur.
Ici, le support est un carré de bois sur lequel s’inscrit l’assiette sans fond.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Mise en place de l’assiette sur un carré de verre armé.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
L’assiette est centrée sur un miroir carré.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Être créateur de cette vaisselle originale, c’est s'autoriser à détourner l’utilisation première qui lui était destinée.
Une cassolette en guise de corbeille à pain…
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
Bols de sauces pour accompagner de petits légumes...
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
photo: Ophélie B.
Du tour... à la table.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
photo: Ophélie B.
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Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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À côté d'assiettes déjà réalisées, les maquettes en pâte à modeler d'une assiette, d'une cassolette et d'un bol, tenues par des élastiques sur des morceaux de carton, donnent une idée de la commande des designers Mr. & Mr.
Atelier
MademoiselleS,
Montpellier,
France, 2014 -
Réalisation du prototype d'assiette.
Il faut frapper fort la boule de terre d'un kilo sur le support afin qu'elle ne bouge pas pendant le tournage.
Entre la girelle, plateau tournant du tour, et le rondeau, plateau sur
lequel la terre
est posée,
une galette de terre de porcelaine humidifiée fait ventouse afin que le rondeau ne bouge pas pendant le travail.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype d'assiette.
Former une quille, c'est étirer deux ou trois fois la terre, la malaxer, lui donner une consistance homogène et la centrer en même temps sur le rondeau.
Cette opération qui chauffe les
mains, dessèche
la terre; d'où la nécessité d'avoir constamment les mains mouillées.
Le pouce dressé vers le haut est un geste mnémotechnique de la céramiste qui lui rappelle la direction à donner à la boule de terre.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype d'assiette.
À 200 tours par minute, les mains mouillées glissent sur la porcelaine qui, sans cette précaution, serait difficile à contrôler.
Le rondeau, en bois, évite la déformation des pièces au moment de les retirer du tour.Atelier MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014 -
Réalisation du prototype d'assiette.
À l’aide d’une estéquette en bois qu’elle retient comme pour caresser la porcelaine, la céramiste enlève l’excès de barbotine (eau et terre mêlées) dont sont, en permanence, recouvertes ses mains.Atelier
MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014 -
Réalisation du prototype d'assiette.
La porcelaine, molle et plastique, a tendance à s’effondrer. Il faut la pincer et la tirer vers le haut; on peut la "remonter", mais il arrive qu’elle ait repris sa forme première après la cuisson.
On parle alors
de la mémoire
de forme de la terre de porcelaine.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype d'assiette.
Bien que les contraintes de la commande soient respectées pour chaque objet, chaque pièce est originale.
Ici, vérification du diamètre de l’ouverture.
Les mesures se font à cru (avant la
cuisson).Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype d'assiette.
Avant de passer aux étapes suivantes, il faut rattraper les éventuelles imperfections afin de répondre à l’esthétique de la commande.
"Une main seule n’a pas de repère,
me dit-elle;
les deux mains travaillent ensemble, jointes. Une main guide l’autre.
C'est un geste que l'on acquiert naturellement au cours de l’apprentissage."Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype d'assiette.
L’ouverture du fond et le bord droit terminés, enlever l’excédent d’eau avec une éponge aide à mieux voir la pièce.Atelier MademoiselleS, Montpellier,
France, 2014 -
Réalisation du prototype d'assiette.
À vitesse réduite, le passage d’un fil de nylon (ou d’acier) permet de décoller la pièce de porcelaine du rondeau sur lequel elle va sécher en quelques heures suivant la chaleur de l’atelier.Atelier
MademoiselleS,
Montpellier, France, 2014 -
Réalisation du prototype d'assiette.
Comme à chaque nouvelle création, Marion n’est pas sûre que "ça marche" à la cuisson.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Elle m'apprit que lorsque l'on travaille sur une épaisseur conséquente de terre, on enlève des copeaux sans atteindre le cœur de la porcelaine, donc sa mémoire.
"Pour ce prototype, en travaillant une fine épaisseur, on essaie de tirer parti de sa mémoire de forme.
La porcelaine, poursuit-elle,
c’est un dialogue entre elle et nous."Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de cassolette.
La cassolette, élément de la commande des designers, résulte de la déformation en rectangle d’une assiette tournée.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de cassolette.
La découpe au couteau se fait selon un gabarit défini par la maquette.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de cassolette.
La partie horizontale a une courbure différente de celle de l'assiette.
La trace humide laissée autour de l’objet correspond à la surface de la porcelaine retirée.Atelier
MademoiselleS,
Montpellier,
France, 2014 -
Réalisation du prototype de cassolette.
Mise en place des supports de fixations pour l’utilisation finale.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de bol.
Les techniques de travail au tour sont les mêmes que celles utilisées pour l’assiette.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de bol.
Ajustage des supports dans l’angle que forme le bol sur le socle.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de bol.
Le lissage de l’intérieur, une dernière touche "à sec" tant que la terre est encore humide.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de bol.
Les supports de fixation sont collés par de la barbotine. Le séchage doit être lent pour éviter la formation de fissures.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Réalisation du prototype de bol.
Ophélie vérifie que le séchage des bols soit opéré avant l’enfournement.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Ces prototypes ne nécessitent qu'une seule cuisson de dix à douze heures et un refroidissement
d'une quinzaine d'heures.
La cuisson opère un blanchiment de la porcelaine et une réduction de
la taille
des pièces.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Le défournement.
Le four, d'une capacité de 130 litres, est équipé d'un programmateur qui permet de respecter les paliers de la courbe de cuisson en atteignant 1280°.
Suivant la taille des pièces, on peut les disposer
sur plusieurs
étages pour
les cuire en même temps.
Pour éviter les chocs thermiques, le four ne doit pas être ouvert tant que la température n'est pas descendue au-dessous de 100°.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Un séchoir près du plafond de l'atelier.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Dans la résidence d’artistes où les designers ont fait appel à un chef pour ouvrir quelques tables d'une cuisine raffinée, les prototypes de porcelaine sont placés sur différents supports, en interposant une mousse alimentaire et en les solidarisant avec
des élastiques
de couleur.
Ici, le support est un carré de bois sur lequel s’inscrit l’assiette sans fond.Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Mise en place de l’assiette sur un carré de verre armé.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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L’assiette est centrée sur un miroir carré.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Être créateur de cette vaisselle originale, c’est s'autoriser à détourner l’utilisation première qui lui était destinée.
Une cassolette en guise de corbeille à pain…Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
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Bols de sauces pour accompagner de petits légumes...
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
photo: Ophélie B. -
Du tour... à la table.
Atelier MademoiselleS, Montpellier, France, 2014
photo: Ophélie B.